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Cause I'm Nib's. Everything is About my Boobs.

1 mars 2010

Je t'aime.

e l'ai lu ta vie tu sais. De long en large, avec les emotions contenues dans ma poitrine comme je sais si bien le faire. J'ai ressenti ce que tu as ressenti. L'espace d'un instant. 

Ma bouche s'est assechée, et j'ai compris tout ce que tu m'as toujours caché. A faire le beau devant moi, le je m'en foutiste, pretendre que tout ca n'existait pas. 

J'ai mal de toi. 

J'ai envie de te prendre dans mes bras, de te caresser les cheveux en te disant que je suis la. De te laisser le creux de mon cou pour cacher ton embarras. De te filer mes poignets pour vider tes tracas. 

Mais. 

On le fera pas n'est-ce pas? 

Toi & Moi, comme toujours, on fera comme si tout allait bien. Tu recoifferas tes cheveux pendant que je remonterais mes seins.

Une histoire de paraitre, pour dissimuler le reste. 

Au début, j'avais pas envie de m'impliquer avec toi. De tout ce qu'on m'avait dit, du vide criant que tu semblait contenir. Tu me faisais rire. 

Et puis tu m'as parlé, je lisais dans tes yeux plus de tristesse que dans les miens. J'ai fais l'air de rien. 

Mais je comprends. 

Je veux que tu te caches dans mes bras. Juste pour une fois. Je radote, et ca me dérange pas.

Hier, j'ai vu ce que tu voulais que je regarde. 

Je t'ai senti hurler dans mes veines. Cracher ta haine et ton amour pour lui. 


Juste. 


Pardonne moi. 

De ne pas avoir su, de ne pas avoir été là. 

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1 mars 2010

Eliott radote. [ 25/02/10 ]

Je n'aime pas mon corps.

Qu'on blesse et qu'on prends sans remords. Qu'on tourne et retourne comme s'il etait vivant. En oubliant qu'a l'interieur tout est mort. 

Pas d'organes, pas d'orgasme. Pas de coeur, pas de douleurs. No pain, pas de haine. 

Je ne crie pas, je te meprise. Toi et ton aiguillon violeur. Qui penetre les chairs sans prendre gardes à mes peurs. 

Je t'ai vomi, je t'ai saigné. Mais jour après jour tu m'accompagnes. J'aimerais te voir pourrir pour ne plus etre la seule à sentir.

Ce putain de desert, où tu as jouït de me laisser, juste parce que j'etais fiere.

Juste parce que tu as pu me baiser.

1 mars 2010

Eliott a le cerveau qui la chatouille. [ 18/02/10 ]

Imaginons la jeune fille, devant son ordi. Au saut du lit, face à l'ecran, les doigts s'agitant sans aucune cohérence sur le clavier. Comme une danse anarchique et dépourvue de sens. 

Elle est là, donc. Elle veut écrire, mais ses pensées ne convergent qu'en un seul point. Monomaniaque. Ce n'est pas une de ces pucelles amoureuses, non non. 

Mais au reveil, elle a pensé au mythe de Psyché, mythe qu'elle adore au plus haut point. Surtout après voir lu l'interpretation de C.S Lewis à ce sujet. Elle l'a trouvé si grandiose, qu'elle a préféré adhérer à cette version. 

Elle se dit qu'elle aurait surement été Orual, et non pas Psyché. Folle de rancoeur à l'égard des dieux, impuissante face à l'enlevement de sa soeur bien aimée. Et au final extrèmement destructrice. 

Orual est laide. D'une laideur incomparable. Mais Eliott considère que son intelligence, et l'introspection dont elle sait faire preuve, lui confère plus de valeur qu'a la sublime benjamine. 

Ceci dit, Eliott aime la dernière phrase du mythe original.


"Quelque temps plus tard, Psyché donne à Éros une fille, nommée Volupté. L'amour (Éros) et l'âme (Psyché) sont ainsi réunis pour l'éternité"

Enfin.

Elle aurait cru que la Volupté et l'âme auraient donné naissance à l'amour, plutôt. 

P't'etre, p't'etre pas.

1 mars 2010

Eliott is a lonely girl. [ 16/02/10 ]

Des grandes jambes qu'elle a. Idiot, si son corps devait être symbolisé par quelque chose, ça serait pas ses hanches asexuées qu'elle peut glisser dans du 36. Ses cheveux sont longs, pour l'instant. C'est facile à faire, facile à dire. Ca l' a fait rire. Elle ressemble à une sirène qu'elle à dit sa mère. 

Ca tombe bien, Eliott a toujours été amoureuse des sirènes. Parce qu'elle voudrait être envoutantes comme elle. Et belle.

Mais elle s'en fout, elle est assise, jambes croisées, clope au bec, bague à l'annulaire gauche. Encore une promesse non tenue. Elle n'aimera pas, c'est foutu. 

Elle a envie de le revoir. Et elle aussi. Ces deux personnes si importantes dans sa vie. 

Au final, elle semble penser que sa vie est une quête. Elle doit retrouver quelque chose. Ces choses. Ses choses. Son role définitif reste celui d'une grande soeur. 

Elle n'est ni mère, ni femme, ni amante. Elle n'est que la jeune fille qui sert d'ainée. Et elle aime ça, c'est le seul rôle dans lequel elle se sent bien.

Maintenant replaçons le contexte. Elle est hors de ce role, surement pour encore une longue durée. Elle souffre. Beaucoup. Mais elle n'en parlera pas, c'est tabou. 

Alors elle fait semblant, comme d'habitude. Tout est beau, tout va bien, elle se sent bien, elle a confiance en elle. 

Et personne comprends rien. 

Sauf eux. 

Quand tu juxtapose toutes ses facettes, ca donne un grand n'importe quoi. Mais la réconforte, être n'importe quoi, c'est mieux qu'etre n'importe qui. 

Elle ne marquera pas les gens, ni même ses amants. 

Mais elle sait déjà ce qu'elle veut vraiment.

1 mars 2010

Cortex aime le boxon. [ 07/02/10 ]

Elle est là, svelte sur son lit, si perdue qu'elle se pose même plus de question. Son vernis s'ecaille, sa bague lui blesse le doigt, elle se mord les lèvres. Ses longs cils sont trop maquillés, son jean est déchiré , son soutien gorge un peu trop petit. 

Sa couette ressemble à un cocon, la musique résonne, ses murs sont gris. Sa vie aussi.

Elle appelle les autres, se morfond seule, regarde la télé d'un air absent, vomit tous les soirs un peu gentiment. Ses hanches sont creuses et elle aime ça. 

Des livres se battent dans sa tête, elle se demande pourquoi et pour qui. Elle lit, elle s'oublie. 

Une dose de vodka, la voila qui s'egare. Son crayon coule sur son visage, et sa bouche trop rouge se tort au gré de ses émotions. 

Elle observe le corps à ses cotés. Un exemple typique d'individu de sexe masculin. Des épaules larges, fermes, musclées. Un bassin etroit, des fesses rondes, des jambes ridicules, des pieds trop grands. Les hommes sont de moches grands enfants. 

Elle tire une meche de ses cheveux, mord un bout de peau, pique le tout avec une fourche. 

Et elle se tourne. 

Le mur est toujours aussi gris, et elle ne sourit pas. Elle zappe comme d'habitude. Sort une cigarette de son paquet, l'allume en tachant le filtre de son rouge trop rouge, fronce les sourcils.


Et son sourire narquois apparait. 


Une de ces filles qui fuck la vie, qui baise et qui jouit. Et qui ne pleure jamais. 


Cortex aime le boxon, parce que c'est ce qui la rend si forte.

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1 mars 2010

They said I was Weird. [ 28/01/10 ]

Tiens, tout à l'heure je me disais que ca faisait longtemps que j'avais rien écrit. A croire que mon cerveau s'engourdit, ou que je pense tellement plus que je n'ai plus rien à raconter. Mais pourtant si, y a toujours cette ligne de fond qui se rappelle à mon souvenir, afin de me faire réfléchir.

J'ai envie de revoir Ferdi, à cinq heures du matin. Oui. 

Pourquoi? 

Parce qu'il est fou. Que je suis folle. Pour de vrai. La normalité n'a pas de prise dans nos cerveaux etranges. Shooté à l'imagination et s'injectant l'absurde en intraveineuse. 

Parce que ce mec, il est comme moi. Il fait le con, il réfléchit, il touche à tout, boude un peu tout. 

Bref, j'ai envie de parler de ça justement. Le fait de ne pas rentrer dans la norme.

Depuis que je suis gamine, les gens s'étonnent du manque de convention de mes réactions. A croire que dans le moule pré fabriqué des interactions sociales, je me dois de respecter certains codes et de donner aux gens ce qu'ils attendent de moi. 

J'ai jamais pu faire ça. Tout simplement parce que dans ma mégalomanie infantile, je n'ai jamais pris le temps d'assimiler ces codes. 

J'ai beau faire un peu semblant parfois, pour ne pas trop choquer. Mon inaptitude à la vie en société transparait par tous mes pores. J'ai besoin des gens pourtant, mais peu sont capables de comprendre la portée de mes paroles ou de mes actes. 

C'est toujours mal interprété. Statue de Glace pour certains, gamine ecervelée pour d'autres. Mais encore ? 

Je suis un condensé de tout et de n'importe quoi. Si vous ne comprenez pas tout de suite, ne cherchez pas à comprendre. 


J'aimerais coller à l'image parfaite de la jeune fille en fleur lambda. Mais je sais pas faire. Je suis pas comme ça. 

Petite, je croyais que les gens et le monde avait été inventés pour me distraire. [ Megalomanie infantile on a dit ] Maintenant, je tends à penser que j'ai été inventée pour distraire les quelques personnes qui gravitent autour de moi. 

Sauf que certains ne comprennent pas que parfois, j'ai envie d'appuyer sur OFF. De me couper les bras et les jambes, et de me jeter par la fenêtre du sixième étage. 

Ah, et pour finir. 

Les gens ca me fatigue, mais parfois je vous aime un peu. Alors je vous pardonne. [ le groove reviendra niveau écriture, vous inquietez pas. C'est juste le temps de me remettre en selle. ]

1 mars 2010

Histoire de Je. [ 28/12/09 ]

Dans la vie tout est un cycle, dans la mienne surtout. Je ris , je pleure, je crise, j'oublie, je pardonne, je perd, je gagne. Tout continue, se casse la gueule, recommence. Et je peux que rester là, spectratrice de ma vie, switchant sur les chaines de mes humeur. Jacassant betement devant les emissions de mes journées. 

Je ne suis que ca, un amas de journée qui se succede sans me laisser le loisir de mettre pause. Ca va trop vite, ca me saoule, ca me fatigue, ca me blase. J'ai envie de dire que non, je suis mon propre dieu. Mais et encore, si je parvenais à avoir un minimum de maitrise sur les evenements. Je me demande ou serait le plaisir des joies surprises. 

Et je ne pense pas que la tristesse, la lassitude, le desarroi sont des emotions qu'il vaudrait mieux remiser au placard. Ca me fait grandir, comme l'idiote que je serais toujours. Pommée dans son corps malingre et son visage qui ne lui ressemble pas. Qui affichera des sourires qui sonnent faux, et des rires sans joies.

Mais je m'en fous, y a que ca qui me sauve à chaque fois. Ca, et l'amour de trois gens aussi. Parfois.

Quand j'arrive à exterioriser tout ce qui torture les boyaux, quand je vomis mon anxieté au creux de leur bras protecteur. Je pense que je peux redevenir la vraie moi. 

La fille. Celle qui est tellement fragile, qu'elle s'est arrachée les ailes pour tous vous maudire. Celle qui vous hait du plus profond de son âme, mais qui se damnerais pour un sourire. 



Mais je n'existe pas, je suis une boite vide. Je ne ressens rien, je ne pense pas. J'aime ce statut de mort sentimental. Je suis un être zombie. Un être qui fait rire mais qui vous fuit. Je suis celle qui blesse par peur d'être blessée.


Je suis. Je suis . Je . Je. Je.



Je suis égocentrique. 

1 mars 2010

Chante pour moi. [ 12/11/09 ]

Les ténèbres auréolant son visage blanc, pale, contrastant avec la noirceur de ses prunelles. Fille de contraste, fille de joie pour moi. Au sang aussi rouge que ses lèvres maquillées. Elle avance , un déhanché, elle se perd et elle s'oublie. Cette impression de contrôle qui se glisse entre ses doigts. Elle murmure plus qu'elle crie, malgré la tonalité bien trop agressive de ses propos. Je devine. Elle me blesse, elle me pousse et finalement m'accepte. Vaincue. 

La pâleur de son corps éclipse sa sombre chevelure. Innocence dans ses yeux , de ses dents blanches elle me parle. Elle m'explique, elle se raconte. Je la raconte. Elle rit. Ses pieds menus dans ses chaussures de femme. Elle domine totalement, et le monde alentour, et l'amour qu'elle fait fleurir dans le coeur des gens. 

C'est le corbeau qui fait peur, le corbeau qui fascine. Mauvais présage. Non pas. Elle se glisse assassine dans nos esprits fragiles. Elle ensorcèle, elle émerveille. Elle n'est pas comme Cécile, elle n'est pas féerique. Elle n'a pas ce rire mutin, cette petite bouille de lutin. 

C'est la sorcière de conte de fée, qui rend jalouse la pomme empoisonnée. Fière, sur son trone, elle englobe le monde de son regard et vérifie que tout lui appartient. 

Jeune prince perdu et enfantin, j'ai fait de mon royaume le sien. Son trône est le fruit du mien. J'abdique mon monde et lui donne sans regrets. Mon royaume aux pâles reflets. Devient vivant, une mélodie de contraste, un film en noir et blanc. 

Elle est belle, belle de jour, belle d'amour. C'est la nuit inquiétante et reposante. C'est le chaud et le froid, le fruit instable de l'union de tous les péchés. C'est l'une de celles qui inspirent, et qui soupirent. 


Je l'aime. C'est elle qui a les clés, de mon-son royaume cloitré, dans les méandres de mon coeur. A la bonne heure, je lui donne et je consens. Je l'aime, s'en est gênant. 



[ Ce que tu es Sora pour moi, un conte obscur et fascinant. <3]

1 mars 2010

Chut. [ 27/07/09 ]

SCAT! , gueule-t-elle dans sa tête sans aucune retenue. Mais sans "o", elle n'est pas Scato. Elle s'amuse a créer des acronymes a partir de son gang de gens. De ses préférés du monde entier, de ses amours à elle, et son amour pour eux. 

C'est débile, mais elle s'en fout. Le soleil se lève et la rends sereine. Son coeur chantonne, elle se sent bien. Elle a réussi vous savez. Elle en prends enfin conscience. 

Elle pourra regarder l'homme qui a bousillé le debut de sa vie, droit dans les yeux, l'air hautain et lui dire qu'elle réussira le reste. Et grâce à lui. Dans ton cul, qu'elle lui dirait si elle osait. Mais ne soyons pas stupide, elle n'osera jamais. 

Alors elle va juste lui dire merci. Le remercier d'avoir créer un si gros vide en elle, une telle certitude de son absence de valeur. Que maintenant que c'est comblé, elle est prête à arracher tout ce qu'elle souhaite à la vie. Et quand elle reverra ses cadets. Ca ne sera que pour les aimer plus fort. 

So fuck ya, non? Oui fuck ya. 

Ah, ce que je me sens bien là.

1 mars 2010

No one is blind, in my world. [ 27/07/09 ]

Je suis pas superficielle!

Dit la fille en train de laquer ses ongles de "orange dynamite ". Ne vous en déplaise, j'aime avoir de belles mains, parce que quand je dessine, allez savoir pourquoi, si mon vernis est écaillé ou mes mains sont sèches, j'ai l'impression de pas accéder à ce que je veux.

Ma couleur de la journée? Rouge, parce qu'Axelle red, parce que débardeur/boxer rouge, parce qu'ongles rougeâtres. 


Oh attendez , Emilie jolie qui se déclenche sur ma playlist. What the fuck? Sa voix m'insupporte, cette façon de monter dans les aigus comme un mec qu'on castre, encore un peu et c'est la fausse note. La frontière est trop fragile. Stressant. 

Ferme la. *change de chanson*

Oh attendez, v'la qu'un mec nous parle du prince charmant. ... Ahah. Ouais je change hein.

Ah , ma Axelle Red qui revient. Je l'aime, elle est belle. Elle est rousse. 

Ils sont beaux mes ongles. Avec la bague de Tone qui orne mon annulaire gauche. <3

Sinon pour finir, j'ai regardé "Blindness". Et... Awesome? Awesome.

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